L’appel de l’envoyé spécial de l’ONU et de la ligue arabe, le diplomate algérien Lakhdar Brahimi pour une trêve en Syrie à l’occasion de la fête musulmane de l’Aid al-Adha (fête du sacrifice) risque de ne jamais voir le jour, selon des indiscrétions recueillies auprès de l’ONU.
La trêve de Dieu voulue par M. Brahimi et soutenue du bout des lèvres par des pays comme la Turquie dont le rôle dans la crise syrienne est prépondérant, notamment en termes de logistique fournie aux groupes armés, a été refusée aussi bien par l’armée syrienne libre que le gouvernement syrien.
Pour la présidence syrienne, une trêve serait souhaitable si les pays “protagonistes” cessaient les approvisionnements en armes à la rébellion. Pour les rebelles, c’est le pouvoir syrien qui doit arrêter le premier et unilatéralement les combats. Ce qui équivaut pour le ministre syrien de la défense à une reddition pure et simple.
Pour l’armée régulière syrienne, qui poursuit les mêmes tactiques russes utilisées en Tchétchénie, une trêve pourrait être mise à profit par les rebelles pour casser la cadence élevée des opérations anti-subversion et l’exploiter pour se réorganiser et se réarmer.
Sur le terrain, des accrochages ont opposé hier des hommes armés venus de Syrie à des troupes jordaniennes à la frontière avec la Syrie. Des incidents quotidiens sont signalés à la frontière turque. l’armée syrienne qui s’est longtemps préparée pour une guerre avec Israël, poursuit toujours ses opérations à Alep, Homs et Al-Kassir.
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