C’était un peu prévisible. Le Conseil National Syrien (CNS) représentant une faction de l’opposition syrienne armée a décidé de boycotter la Conférence de Genève II, prévue en novembre 2013.
Cette décision serait l’un des premiers résultats du conclave de Ryad au cours duquel l’Arabie Saoudite et ses alliés dont en premier lieu la France ont arrêté une nouvelle stratégie visant le torpillage de toute solution négociée et/ou pacifique du conflit syrien.
Le CNS est non seulement à la solde de pays comme l’Arabie Saoudite mais demeure très divisé par un complexe jeu d’influence et de rivalités de chapelles.
Pas question donc d’une Conférence où l’on verra parader les représentants du régime de Damas et leurs alliés régionaux. Pour Ryad aussi bien que Tel-Aviv, seul un changement de régime violentdu type de celui qui a balayé l’ex-régime irakien est à même de représenter la solution idoine. Le jour d’après, on se battra entre bons alliés pour une place au soleil: un régime islamiste pseudo-sunnite et pro-libéral ou un régime doté d’un Premier ministre pro-israélien, c’est selon les desirata des deux plus influents alliés de Washington dans la région.
Une Syrie gouvernée par un Premier ministre aux prérogatives illimitées tournant le dos à la résistance libanaise et à l’Iran tout en acceptant l’occupation d’une partie de son territoire en échange d’une paix en trompe l’oeil avec Israël? Une hérésie à Damas. La guerre continue…
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