En me promenant sur la Toile, je suis tombé sur un article de la NHK (télévision nippone) traitant de la possibilité de déploiement de drone de surveillance de haute altitude US Black Hawks.
(…) Le Japon et les Etats-Unis ont accepté de déployer deux avions Global Hawk au Japon, pour la première fois. Ils seront déployés à la base aérienne US de Misawa de Mai à Octobre.
Onodera (ministre de la défense nippon) a dit qu’il s’attend à ce que le déploiement permettra d’accroître la capacité de surveillance dans un environnement de plus en plus tendu.
Il a également déclaré qu’il veut l’armée américaine de prenne toutes les mesures possibles pour assurer la sécurité des vols.
Les Forces d’autodéfense japonaises envisagent l’achat de Global Hawks. Onodera dit que le gouvernement n’a pas encore décidé où il a l’intention de les déployer.
Cette information m’a laissé sur ma faim. J’ai donc décidé de fouiller un peu plus. Et là; Eurêka! Le fin mot de l’histoire est apparu, sous la forme d’un autre article, publié dans le Washington Times.
Selon une revue technique récente, l’armée chinoise possède, maintenant, des contre-mesures pour contrecarrer les vols des drones Global Hawk, affirmant que le drone furtif est déployé près de la côte sud de la Chine “en permanence” et donc “que les contre-mesures contre les Global Hawk sont à prendre en compte.”
Les missions des Global Hawk sont classés. Mais les responsables de la défense disent qu’ils sont inquiets car l’appareil pourrait devenir la cible de l’armée de Chine si ses forces aériennes faisaient respecter une zone, nouvellement créée, d’identification de défense aérienne au-dessus de la mer de Chine orientale.
La Chine a demandé que tous les avions entrant dans la zone, qui s’étend sur près de 100 miles dans l’océan Pacifique, déposent des plans de routage pré-vol.
Les États-Unis ont dit qu’il ne reconnaissent pas la zone, qui empiète sur la zone aérienne du Japon et sur les îles Senkaku.
Je vous laisse lire la suite. Mais pour résumer, la Chine possèderait la technologie nécessaire afin de pirater les signaux GPS, ou bien brouiller les transmissions des commandes de vol; et pourquoi pas hacker les transmissions. Pour finir, je tiens à signaler que les drones US sont actuellement basée sur l’ile de Guam. Et cela donne tout son sens à l’article de la NHK.
Effectivement, si les Global Hawks décollent du Nord du Japon, il ne seront plus assujettis à la déclaration de plan de vol rendu obligatoire par Pékin. D’ailleurs, pour un pays qui ne reconnait pas cette Zone d’Identification Aérienne, je trouve que les USA font tout pour l’éviter. Il faut dire qu’un Global Hawk coûte environ 250 millions de Dollar; de quoi faire réfléchir. Cependant, de tels drones ne servent pas qu’à espionner la Chine, il y a aussi la Corée du Nord, et la Russie.
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