En Décembre 2012, Pyongyang a réalisé le lancement de la fusée Unha -3 sous couvert de la mise en orbite d’un satellite. Cependant, la communauté internationale y a vu un essai de missile balistique à longue portée.
Suite à cet essai, l’armée sud-coréenne a récupéré certains des débris de la fusée en mer et les a analysé avec l’aide de scientifiques internationaux. Il en ressort que la Corée du Nord a utilisé des composants chinois, russes, US et européens.
Ils auraient trouvé des circuits électroniques fabriqués aux États-Unis, un émetteur britannique, et un convertisseur suisse. Et pourtant, Pyongyang est sous le coup d’un embargo du Conseil de sécurité de l’ONU, donc dans l’impossibilité d’importer de tels composants – de fabrication récente d’après les analyses. Mais voilà, ces composants ont été largement commercialisés dans le secteur civil. Souvenez-vous des soupçons portants sur les consoles de jeux et leurs implications potentielles militaires.
On peut en conclure que le régime coréen est loin d’être aussi arriéré qu’il en a l’air. Ils font même preuve d’ingéniosité; comme la plupart des pays soumis à un embargo; et sont aussi capables d’analyser les textes et de trouver les failles. Certes, la communauté internationale va trouver une parade, mais là, on risque de friser le ridicule; en plus de toucher au sacro-saint néo-libéralisme, qui, lui, régit la politique occidental. Ce n’est pas que le marché Nord-coréen soit un des plus juteux, mais un bon patron se doit de ne négliger aucun client potentiel. La ruée vers le marché, nouvellement ré-ouvert, de Téhéran nous le prouve.
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