Le Président de la République Arabe de Syrie a officiellement présenté sa candidature à sa propre succession, aujourd’hui 28 avril 2014 lors d’une allocution devant le Conseil des députés à Damas, diffusée sur toutes les chaînes de télévision syriennes.
Al-Assad a appellé ses partisans de s’abstenir d’exprimer leur joies par des tirs d’armes automatiques.
Al-Assad, né à Damas en 1965 est Président de la Syrie depuis l’an 2000. Réélu en 2007, il est le septième candidat à se présenter aux présidentielles prévues le 3 juin 2014. Ces élections seront une grande gageure pour Damas puisqu’elles se dérouleront en pleine guerre totale acharnée durant depuis plus de trois ans.
Des villes comme Alep, la seconde ville du pays, Homs ou Deir Ezzor demeurent assiégées par les forces rebelles tandis que les environs de Damas connaissent une importante activité rebelle.
Des combats sont en cours près du Golan dans le Sud, à Homs au centre du pays et à Alep dans le Nord. A cela s’ajoute les menaces US, israélienne et turque. Ainsi que l’afflux massif d’armes et combattants du Pakistan, d’Afghanistan et des autres républiques musulmanes d’Asie centrale.
Les unités de l’armée syrienne, affaiblies par une guerre interminable, demeurent sous très haute pression comme l’a démontré hier le spectaculaire attentat des égouts d’Alep ayant causé la mort de 90 soldats syriens.
Autant dire que ces élections dignes de figurer dans les annales de l’insolite en matière de sciences politiques ne seront pas de tout repos.
Il n’a pas été réélu en 2007 car acclamé en 2000 après un changement express de la constitution pour lui permettre de succéder à son père au pouvoir depuis 1969 ! Cette éléction est une masscarade qui nous démontre encore une fois combien un dictateur au pouvoir, et en difficulté, peut être déconnecter de la réalité.
La vraie question qui se pose en lisant votre commentaire est la suivante: dans un monde où la démocratie n’existe pas et presque nulle part, quelles sont les critères retenus pour qualifier tel ou tel gouvernement de dictatorial?
Il ne fait aucun doute que le gouvernement Assad à été autoritaire et à poigne, mais depuis qu’avons-nous à Washington Londres ou à Bruxelles?
Où est votre démonstration ? et de quoi ?
Et, hors contexte, une simple question niveau élémentaire: un dictateur sans pouvoir est-il encore un dictateur ?
Pour abonder dans le sens de Strategika: n’est-ce pas Bruxelles (Babel) qui, en Europe, dicte ses ordres ?
Enfin et surtout: que savez vous de la réalité ? Je réponds à votre place: rien, car vous êtes manifestement incapable de reconnaître son illusion.
On vous a bourré le crâne; vous êtes ivre.
PS: la démocratie ne donne la voix qu’à une masse, abrutit par la mass-média (propagande, désinformation, etc…), endoctrinée / calibrée par l’école des ripoux, dont l’opinion est formée comme le potier manipule l’argile informe. De surcroît, le peuple se sent fier d’avoir voté; on le flatte; il est content.
Vox populi: une escroquerie.
Assad utilise, avec une ironie certaine, l’arme de son adversaire, qui répondra, sans aucune surprise, et comme vous, en dénonçant une élection truquée.