Nos satellites n’ont rien vu…
En février 1991, une bataille de chars opposant des M1 Abrams US et des T-72 irakiens a lieu au Sud de la ville de Bassorah et se termine sans aucun résultat, malgré la supériorité aérienne américaine et l’appui d’hélicoptères d’attaque dotés de missiles antichar.
Un accord de cessez-le-feu est conclu entre les commandements US et irakien prévoyant entre autre un retrait sécurisé des forces irakiennes du Koweït.
Mais les américains et leurs alliés ne respectent pas leurs engagements et bombardent les colonnes blindées et d’infanterie mécanisée de l’armée irakienne lors du retrait, provoquant une véritable hécatombe.
24 ans plus tard, des convois de Daech sillonnent la moitié de l’Irak et de la Syrie sans pour autant alerter les satellites d’observation US. Washington fait semblant de bombarder un ou deux pick-up pour la forme mais rien de plus.
“Nos satellites n’ont rien vu…” est la phrase la plus commune au Pentagone depuis un certain temps en ce qui concerne le Moyen-Orient.
Voilà à quoi sert un outil géostratégique. Encore faut-il eviter que ça se retourne contre vous. Avec une arme nucléaire en sus…