La coopération militaire entre la Russie et la Turquie se renforce. Des éléments de plusieurs systèmes de missiles Sol-Air S-400 Triumph ont été aperçus lors du passage d’un convoi militaire dans la ville de Samsun à destination de Sinop.
La Turquie compte renforcer le XXème Commandement des missiles ou le Füze Üs Komutanlığı basé à Bireçik-Sanliurfa avec de nouveaux systèmes de défense aérienne Sol-Air S-400 mais également s’en inspirer pour perfectionner un système Sol-Air à longue portée de fabrication locale.
ça chauffe dans l’arrière cours :
Publication d’une vidéo sur la façon dont le Su-30 a abattu un avion américain qui tentait de s’échapper
https://avia-pro.fr/news/opublikovano-video-kak-su-30-sbil-popytavshiysya-skrytsya-amerikanskiy-samolyot
avia-pro ! et pourquoi pas Ici-Paris ou autre “journal à scandales”? il ne s’agit que de monter en épingle des faits-divers (déjà connu pour celui-ci) à destination des gogos. Outre la “rédaction” provenant d’une traduction automatique très douteuse, on voit bien, qu’en bon français, il ne s’agit que d’un avion de trafiquants à la frontières vénézuélo-colombienne. Qu’il soit immatriculé aux US n’est que subalterne et n’en fait pas un avion américain au sens où on l’entend normalement.
N’avez-vous pas été ébahis par le soudain apaisement de la rixe libyenne (et l’annonce de la démission inexplicable d’Al Sarraj), puis, par soudain assaut turc dans le NKR sous l’œil de Moscou, pas spécialement pressé d’intervenir ?
Maintenant, sans transition, permettez-moi de développer une hypothèse prenant à contre-pied tout ce que j’avais envisagé jusque là :
Supposons d’abord, par le plus innocent des hasards, que le PM arménien ait fricoté d’un peu trop près avec l’OTAN, croyant qu’il est très facile de se défaire, pour quelques dollars de plus, de l’étreinte de l’Ours, voire de lui forcer la patte et de le pousser à l’erreur. Que ferait la Russie pour faire pression en retour sur l’Arménien, pour le sanctionner et l’aider à revenir à de meilleurs sentiments ? Eh bien, c’est simple : laisser les Turcs s’en prendre à l’Arménie, leur ennemie héréditaire ou, du moins, à l’Artsakh, le cœur de l’Arménie historique. Ainsi, tel serait pris qui croirait prendre ; tel serait convaincu qu’il vaut mieux suivre l’Ours que de tenter de le prendre de court ou de lui faire un croche-patte…
Du coup, la très récente et hardie menace arménienne de chasser les Russes (l’aigle arménien a, semble-t-il, des couilles de taureau, reste à savoir s’il sait voler avec !) de la base aérienne de se heurterait à au moins un problème pour cette dernière : qui la défendrait contre les Turcs et leurs captagonés modérés, si l’envie leur venait de finir ce qu’ils avaient commencé contre les Arméniens au début du XXe siècle, hm ? Un coup de fil bien placé à l’autre enragé d’Erdogan et…
L’Iran a déjà annoncé la couleur en rappelant qu’elle est — certes — neutre et favorable à une solution purement diplomatique (avis à bon entendeur…) dans cette affaire (prévenant même — et à égalité, il faut le reconnaître — les deux belligérants de ses foudres en cas de débordement sur son territoire), mais aussi, en exposant que, quand bien même le bombardement de la centrale nucléaire près d’Yerevan était une idée stupide et une tactique légèrement suicidaire, l’Azerbaïdjan a encore droit sur le Haut-Karabakh du fait des résolutions onusiennes. L’Iran laisse donc entendre que l’autodétermination de sa population essentiellement arménienne et la conversion de ceci en indépendance ne coule pas de source (il est vrai que la Crimée n’a pas souhaité son indépendance, mais son rattachement à la Fédération de Russie, Nuance ! Une option que les Arméniens seraient peut-être bien inspirés de méditer…) et la Russie pourrait ajouter en aparté que l’Arménie n’est dans son bon droit que si elle file droit (dans le « bon » giron).
Attention, la région n’a jamais été longtemps la propriété exclusive de quiconque et les influences contemporaines là-bas sont partagées et très imbriquées (É.-U., Israël, Turquie, Iran, Russie), de gré ou de force. L’Azerbaïdjan pourrait par exemple, si l’Arménie faisait défection, avec — c’est vrai — la bonne combinaison d’atouts et sous garantie de l’Iran, par exemple, remplacer l’Arménie dans son rôle de halte sur le chemin de Damas. Un échange de bons procédés avec l’Iran via la Turquie, mais aux frais de l’ingrat PM arménien et de l’OTAN-, en somme…
Il serait toujours temps plus tard de se débarrasser de l’encombrant PM et de récupérer l’Arménie une fois comprise la leçon, dans une sorte de contre-rev’de coul’ fomentée depuis l’Est, par exemple au grand dam de l’Occident.
Or ce ne sont pas Israël ou les É.-U. qui bloqueraient une stratégie russe secrètement pro-azerbaïdjan (ce n’est qu’une hypothèse, n’oubliez pas), trop contents 1) d’avoir une occasion, penseraient-ils, de mettre définitivement la main sur l’Arménie ET/OU sur l’Azerbaïdjan, tout en implantant des métastases jihadistes dans tout le Caucase (voilà qui réjouirait les légions tchétchènes de Kadyrov et leur économiserait même le voyage en Syrie ou en Libye) ; 2) du risque insensé — penseraient-ils — pris sur son flanc caucasien par la Russie en laissant s’approcher Erdogan…
Mais attention, les Aliyev sont des chiites, mais sont aussi issus du PC soviétique. Ils ont scrupuleusement veillé à ne se jamais disputer avec Moscou (et vice versa) et à entretenir d’excellentes relations avec l’Iran où 16 % de la population est azérie. Ils pourraient même obtenir quelque chose de précieux de la part de la Russie et plus généralement de l’OTCS (ces affaires sont certainement traitées en collège) : les bonnes places sur les nœuds principaux de la Route de la Soie 2.0 sont chères et les mauvaises manières n’y sont pas admises. Il se peut donc que l’Arménie va-t-en-guerre et sourde à tous les avertissements Russes, soit reléguée dans le poulailler, tandis que l’on proposerait un large fauteuil de parterre bien moelleux à l’Azerbaïdjan, lequel obtiendrait de la sorte, contre toute attente (c’est vrai, je vais un peu vite, mais je pense qu’au final, sous une forme ou une autre, même si ce n’est pas demain, la Fédération de Russie réabsorbera les anciennes républiques de l’URSS) une occasion en or de rejoindre le segment transcaspien de l’initiative eurasienne, moyennant quelques « menus » accords de bons principes et d’excellent voisinage, cela va de soi (chacun sait désormais ce qu’il en coûte, au sein de l’OTCS, de déroger aux bonnes manières. Les discussions — indirectes, bien entendu — entre Bakou et Moscou doivent aller bon train en ce moment.)
Il y aurait donc un couloir jusqu’en Iran d’un côté à travers la Caspienne (Iran, autre déçu de la volte-face pro-otanienne du PM Arménien) et le Golfe persique ; et un autre, vers la Mer Noire, où la Turquie n’est pas — tant s’en faut — le seul maître à bord (il faudra bien rejoindre l’Italie, qui a déjà abondé dans le sens de l’initiative ceinture et Route). Une combinaison hautement intégrative, si vous voulez mon avis, pourvu que les choses continuent d’aller à ce rythme et que le pseudo sultan reste à sa place.
La Turquie, même si elle fait toujours officiellement partie de l’OTAN, elle ressemble de plus en plus à un caillou dans le pataugas de Stolenberg et de Pompeo — et dans ceux de toutes sortes d’euronouilles sanctiono-maniaques — lesquels ne savent plus quoi faire avec le trublion néo-ottoman. Il paraît qu’il a même fallu envoyer les GI’s en Tunisie et au Maroc, au cas où, cependant que l’Algérie (autre membre officiel de l’initiative Ceinture et Route) et l’Égypte (et ses projets pharaoniens ceinture-et-routo-compatibles) achèvent de se doter de tout le barda russe nécessaire à leurs ambitions bien compréhensibles (SU57, chars Armata, S400 ou 500, etc. en vue) et que la Turquie vient d’employer ses S400 contre la Grèce, elle aussi pourtant membre de l’OTAN. Il s’agit tout de même du premier cas connu d’agression d’un État membre de l’OTAN contre un autre État membre de l’OTAN. Подробнее на: https://avia-pro.fr/news/turciya-vpervye-primenila-s-400-protiv-grecheskih-f-16
Avouez que l’imbroglio caucasien ne manque pas de piquant et se déclenche au moment même où, pour cause d’élections sous très haute tension (guerre de Sécession 2.0 ou coup d’état progressiste en vue ?), Washington est en stand-by… Le meilleur moment pour un jeu d’échecs musical caucasien, peut-être ?
Alors, la tactique du chantage à la base aérienne par Yerevan est une très mauvaise idée… La Russie ne marche pas au chantage, le PM arménien devrait le savoir, ainsi que ses suzerains de Washington.
Excellente analyse !
l’axe Nord/Sud Russie/AZ/Iran existe déjà ! il reste à terminer une voie ferrée (une vingtaine de km en zone montagneuse difficile). Il est prévu un doublement pour gazoduc/Oléoduc offrant à la Russie et à l’AZ une sortie sud pour leurs productions et à l’Iran une sortie nord en cas de blocage par qui on sait. Donc une route alternative pour le trio, avec l’Asie (et l’Inde) aux deux extrémités !
[Texte et bordereau documentaire mis à jour le 7 octobre 2020 (18 éléments documentaires)]
Changement de repères analytique, exemple du personnage typique immémorial du faux sauveur, Abraham, Moïse, le Christ, Mohamed, Georgui Gapone, Guy Fawkes et Bill Gates, contexte de l’actuelle tentative de coup d’état mondial dite « psyops Covid 2020 ».
Communication de Michel Dakar le 4 octobre 2020.
(Corps de la communication après le bordereau d’éléments documentaires)
http://aredam.net/changement-de-reperes-analytique-exemple-du-personnage-typique-immemorial-du-faux-sauveur.html
Encore faut-il savoir si les missiles ont été livrés ou pas et si le personnel servant ces systèmes ont été formés par les Russes. Car pour la Chine ce n’est pas le cas. Et en ce qui concerne la Turquie, l’ennemi ancestral de la Russie, elle se permet de mener sa petite guerre contre l”Arménie aux portes du Caucase, en se payant le luxe de transporter in situ quelques milliers de djihadistes. Ces SAM sont décidément lourds de mystère. Ils sont réputés invulnérables, mais ils ne servent jamais de peur de se afire détruire par les drones kamikaze israéliens qui tiennent en respect les S-300 syriens qui ne se sont jamais manifestés. Les S-400 russes basés sur leurs bases en Syrie n’ont apparemment jamais servi autrement que dans un rôle dissuasif. En Arménie, les drones Harpy n’ont fait qu’une bouchée d’une batterie de S-300 installé dans le Karabakh. Alors autant dire que ce matériel doit encore faire ses preuves, dans un contexte de progression rapide des technologies furtives et des essaims de drones pilotés par satellite. Les forces aériennes israéliennes qui survolent quotidiennement la Syrie n’ont pas l’air très impressionnées non plus, même au-dessus de l’Iran ou les S-3OO iraniens ou leurs équivalents restent incapables de traquer les F-35 qui “traitent” leurs cibles en toute quiétude.
Nicholas,
vous avez raison, cela fait une belle lurette que j’attend qu’un chasseur a été abbatu par les S-300/400. Rien. Ce sont toujours les S-200 modifiés par la Corée du Nord qui fonctionnent juasqu’à date. S-300/400, où êtes-vous, on veut vous voir en action, et non pas en test seulement.
Qq comm sur les différents véhicules :
Les premiers tracteurs transportent des érecteurs de missiles
Les suivants 2 types de radar différents donc , tir / acquisition .
Je vous passe les références et autres .
Il manque dans ce convoi 2 véhicules avec 2 fonctions différentes , je vous laisse les trouver )))
Un glacier ambulant et une barakafrit’ ?
Et je m’y connais.
Il y a tous les parfin et t’a du ketchup/mayo pour ta frite.